Simca Chambord 1958 by Solido (Red & White - échelle 1:43)

La Simca Chambord est une automobile Simca produite entre 1957 et 1961, modèle haut de gamme de la Vedette.

La Chambord est la dernière Simca à être équipée d'un moteur V8 à soupapes latérales, comme sur la précédente Régence de 2 351 cm³ mais, cette fois, développant 84 ch SAE. Les derniers exemplaires (en ce qui concerne la production française) sont écoulés en 1962.

Conformément à la mode de l'époque, sa peinture est bicolore, délimitée par des baguettes chromées. Plusieurs associations de couleurs sont proposées. La Beaulieu, une cran en-dessous dans la gamme française, avait aussi une peinture bicolore, mais avec une découpe plus simple, tandis qu'au-dessus dans la gamme, la Présidence était unicolore, mais se distinguait par la roue de secours dans un boitier extérieur à l'arrière du coffre, à la manière du kit continental des voitures américaines.




À partir de 1959, la Chambord peut être livrée en option avec un overdrive nommé « Rush-Matic », à commande électrique par un petit clavier ajouté au tableau de bord, qui produit une seconde et une troisième vitesse allongées. On dispose donc en pratique de cinq rapports, pour un bien meilleur étagement des vitesses : la seconde longue comble le trou entre seconde et troisième, et la troisième allongée convient aux longues distances sur autoroute.

De 1962 à 1966, la Chambord, ainsi que la Marly, est produite au Brésil sous le nom de Jangada et la Présidence sous le nom de Presidente. En 1963, la Chambord est dotée d'une boîte synchronisée et une version dépouillée est produite sous le nom de Alvorada, d´après le nom du Palais Présidentiel du Brésil. En 1964, le toit est modifié sur la Tufão. En 1966, l'Hemisul est introduite avec un moteur à culasse à chambres hémisphériques et soupapes en tête. En 1967, les parties avant et arrière de la carrosserie sont modifiées jusqu'à la fin de la production en 1969.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

(source Wikipédia)

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Cette ligne permettait à la voiture d'avoir de la gueule. Je me souviens que dans ces années là, les marques se distinguaient par leurs particularismes. Quand on changeait de marque on changeait vraiment de style et si on achetait c'était pour la différence. Quid de la différence aujourd'hui, elle reste peu perceptible. 

Jean a écrit:

Cette ligne permettait à la voiture d'avoir de la gueule. Je me souviens que dans ces années là, les marques se distinguaient par leurs particularismes. Quand on changeait de marque on changeait vraiment de style et si on achetait c'était pour la différence. Quid de la différence aujourd'hui, elle reste peu perceptible. 

Tout à fait Jean ! A cette époque, Simca avait son propre style, et ne se souciait pas de la pseudo concurrence... Impossible de confondre certaines Simca (âge d'or 50's et 60's) avec d'autres autos !

Aujourd'hui, la mondialisation (elle n'a pas que du mauvais mais là...) est passée par là, plusieurs fabricants sont obligés de s'unir pour survivre ! Combien de marques cultes ont disparu depuis 20 ans ? Saab, Rover, MG, Lancia est peut-être la suivante sur la liste car elle n'a plus que 2 modèles (2 petites citadines) au catalogue... en Australie c'est Ford & Holden qui ont disparu, aux USA Oldsmobile, Pontiac pour la GM, Mercury pour le groupe Ford et enfin Plymouth pour le groupe Chrysler suite à la crise de 2008 ! Bref, je pense que l'automobile comme nous l'avons connue, c'est terminé !

Aujourd'hui une Insigna de chez Opel sera badgée Buick aux USA, il n'y a plus de distinction entre les modèles d'un Continent à un autre.... sans oublier que l'enjeu climatique va mettre le coup final au moteur thermique d'ici 10 ou 15 ans (il y a juste la crise actuelle du Covid qui est venue sans qu'on ne l'invite et qui a un peu perturbé la donne).

Puis, je pense que l'avenir ne sera pas sans voiture, mais elle redeviendra un objet élitiste comme à ses débuts et les transports en communs ou véhicules partagés auront la part belle, mais ça c'est pas pour demain !

Très bonne analyse de cette histoire de l'automobile qui va petit à petit vers une mutation dont on observe les contours. Il restera toujours quelque chose, mais comme une note folklorique. 

Aujourd'hui on regarde le maréchal-ferrant comme une curiosité de village et pourtant il était incontournable, tout comme les fabricants de calèches auxquelles il était étroitement associé.





A partir d'un sujet, la fabrication de calèches par exemple, on retrouve un cheminement identique. 

Jean a écrit:

Très bonne analyse de cette histoire de l'automobile qui va petit à petit vers une mutation dont on observe les contours. Il restera toujours quelque chose, mais comme une note folklorique. 

Aujourd'hui on regarde le maréchal-ferrant comme une curiosité de village et pourtant il était incontournable, tout comme les fabricants de calèches auxquelles il était étroitement associé.

Petit sujet de réflexion :

A partir d'un sujet, la fabrication de calèches par exemple, on retrouve un cheminement identique. 

Les véhicules tirés par des chevaux étaient fabriqués dans les colonies nord-américaines dès les premiers jours de la colonisation, bien que la plupart des déplacements se fassent à cheval en raison du mauvais état des routes. Peu de temps après l'indépendance américaine, le nombre de véhicules hippomobiles a considérablement augmenté en raison de l'expansion territoriale, d'une population mobile et de la démocratisation des voyages.

De célèbres constructeurs de wagons et de diligences se sont établis à des endroits stratégiques comme Troy, New York et Concord, New Hampshire. Après que les voitures pour les aisés ont cessé de répondre à la demande de transport personnel à roues, les transports privés se sont développés. Le premier exemple de ceci était le shay à un cheval, ou chaise, un véhicule léger avec deux roues hautes adaptées aux routes accidentées et aux nombreux gués du pays sous-développé. Pendant cinquante ans, ils étaient si populaires que les propriétaires de chariots étaient généralement connus comme fabricants de chaises.

Au milieu du XVIIIe siècle, la chaise a été remplacée par la poussette à quatre roues, le véhicule américain le plus typique avant la voiture bon marché. Il était plus simple, plus léger, plus solide et moins coûteux que d'autres moyens de transport similaires.

La carrosserie atteignit son apogée en 1904, puis déclina rapidement. Le nombre de véhicules hippomobiles fabriqués aux États-Unis en 1939 était inférieur à 50,000 1,700,000, contre 1939 5 1950 trente ans plus tôt. Le nombre de salariés engagés dans la fabrication de ces véhicules en XNUMX était tombé à moins de XNUMX pour cent du nombre au début du siècle. Dans les années XNUMX, l'industrie ne produisait que des sulkies de course et quelques buggys fabriqués sur commande.

C'est exactement ça !

On dira que l'automobile a été une petite folie à la fin du 20 ième siècle et début du siècle (ou millénaire) suivant dans les livres d'histoire !  

Elle la voiture sera, d'ici quelques siècles, rangée au stade de curiosité du passé, et il restera quelques artisans pour les faire rouler de manière occasionnelle !  

On aura eu la chance de connaitre cette époque... c'est juste ce que je me dis !

Merci pour ce bel historique sur les véhicules hippomobiles.

Vois-tu Yan, j'aime bien connaitre l'histoire des choses qui font notre vie car à travers elles c'est la vie des gens qui fait surface et alors on se sent proche d'eux comme s'ils restaient vivants. J'ai connu des personnes, certaines dans ma famille, qui ont vécu l'enfer des tranchées et en les écoutant je percevais les sentiments profonds qui les animaient encore. Mais pour ceux qui sont plus anciens dans le temps, il ne reste que les objets et ce sont alors eux qui nous parlent si on sait leur prêter une écoute particulière.

Tu as tout résumé.... que dire plus ? Et je rajouterai que nous avons la chance de vivre à une époque plus confortable que nos ancêtres ! Notre société est loin d'être parfaite, mais on est chanceux d'avoir un certain confort de vie que tout le monde n'a pas encore et ne parlons pas du passé ou c'était pire !

yan1981 a écrit:

Tu as tout résumé.... que dire plus ? Et je rajouterai que nous avons la chance de vivre à une époque plus confortable que nos ancêtres ! Notre société est loin d'être parfaite, mais on est chanceux d'avoir un certain confort de vie que tout le monde n'a pas encore et ne parlons pas du passé ou c'était pire !

Ce que tu dis est juste en effet et il serait injuste de se plaindre au regard du passé, certes, mais aussi d'un présent douloureux par ailleurs. Ce que j'aime discerner, modestement, dans les couloirs du temps, c'est la faculté de réflexion et de réalisation, avec peu de moyens, de ceux qui nous ont précédé. Je crois que ce que nous réalisons n'est pas forcément le résultat d'une créativité spontanée mais s'appuie sur des fondements anciens, bien souvent les découvertes archéologiques nous le révèlent.

Jean a écrit:

yan1981 a écrit:

Tu as tout résumé.... que dire plus ? Et je rajouterai que nous avons la chance de vivre à une époque plus confortable que nos ancêtres ! Notre société est loin d'être parfaite, mais on est chanceux d'avoir un certain confort de vie que tout le monde n'a pas encore et ne parlons pas du passé ou c'était pire !

Ce que tu dis est juste en effet et il serait injuste de se plaindre au regard du passé, certes, mais aussi d'un présent douloureux par ailleurs. Ce que j'aime discerner, modestement, dans les couloirs du temps, c'est la faculté de réflexion et de réalisation, avec peu de moyens, de ceux qui nous ont précédé. Je crois que ce que nous réalisons n'est pas forcément le résultat d'une créativité spontanée mais s'appuie sur des fondements anciens, bien souvent les découvertes archéologiques nous le révèlent.

Exacte et il n'y a pas de meilleur exemple que la roue... sans elle pas de voitures tout simplement ! Et cette invention est aussi vieille que le monde et pourtant elle a révolutionné le monde du travail, les déplacements etc.  Une véritable avancée technique pour l'époque !

Ou... tout n'est qu'un éternel recommencement !